Autour du Centre #1
samedi 07 juil. 2018 de 16h à 20h

Performance de Ligia Lewis, Paul Maheke, Nkisi et Titilayo Adebayo à l'occasion de la journée Autour du Centre #1, 7 juillet 2018
© Pierre Antoine
Avec Titilayo Adebayo, Danielle Dean, Paul Maheke, Nkisi et Maboula Soumahoro.
Ce premier temps fort rassemble dans l'Agora de Lafayette Anticipations trois des artistes de l'exposition - Danielle Dean, Paul Maheke et Nkisi -, et leurs collaboratrices autour d'un programme conçu en complément de leurs nouvelles productions. Ensemble, il·elle·s abordent les thèmes de la représentation au-delà des catégories raciales et de genre, de la construction de sujets (subject-making), ou encore des tactiques de désidentification et de protection, comme par exemple la translucence.
La soirée commence avec une conversation entre Danielle Dean et Maboula Soumahoro, professeure et fondatrice de l'association Black History Month en France, autour de l'oeuvre participative de Danielle Dean. Maboula Soumahoro a été une interlocutrice clé de ce projet qui s'attache à déconstruire les rôles de race assignés par des objets de consommation, ainsi que les imaginaires de classe ou de genre qu'ils évoquent. Toutes les deux engagent un dialogue sur le processus artistique et discursif derrière la réalisation de Bazar, touchant par là même au thème plus vaste de la construction et la décontraction des rôles.
La seconde partie de la soirée est une performance chorégraphiée par Ligia Lewis en collaboration avec Paul Maheke, et interprétée par Titilayo Adebayo au rythme d'une composition de Nkisi. Des gestes succincts soumis à la répétition, des paroles scandées à la façon de sorts jetés et des jeux d'échos sont autant de stratégies pour construire un espace poétique et ambigu, oscillant entre visibilité et effacement. La performance sera suivie d'un DJ set de Nkisi, invitant le public à joindre leurs mouvements à ceux des performeur·se·s.
Programme de la soirée :
18h - Conversation entre Danielle Dean et Maboula Soumahoro
20h - Performance de Ligia Lewis, Paul Maheke, Nkisi et Titilayo Adebayo
20h30 - DJ set de Nkisi
Accès libre et gratuit pour toutes et tous.
La soirée commence avec une conversation entre Danielle Dean et Maboula Soumahoro, professeure et fondatrice de l'association Black History Month en France, autour de l'oeuvre participative de Danielle Dean. Maboula Soumahoro a été une interlocutrice clé de ce projet qui s'attache à déconstruire les rôles de race assignés par des objets de consommation, ainsi que les imaginaires de classe ou de genre qu'ils évoquent. Toutes les deux engagent un dialogue sur le processus artistique et discursif derrière la réalisation de Bazar, touchant par là même au thème plus vaste de la construction et la décontraction des rôles.
La seconde partie de la soirée est une performance chorégraphiée par Ligia Lewis en collaboration avec Paul Maheke, et interprétée par Titilayo Adebayo au rythme d'une composition de Nkisi. Des gestes succincts soumis à la répétition, des paroles scandées à la façon de sorts jetés et des jeux d'échos sont autant de stratégies pour construire un espace poétique et ambigu, oscillant entre visibilité et effacement. La performance sera suivie d'un DJ set de Nkisi, invitant le public à joindre leurs mouvements à ceux des performeur·se·s.
Programme de la soirée :
18h - Conversation entre Danielle Dean et Maboula Soumahoro
20h - Performance de Ligia Lewis, Paul Maheke, Nkisi et Titilayo Adebayo
20h30 - DJ set de Nkisi
Accès libre et gratuit pour toutes et tous.

Conversation entre Danielle Dean et Maboula Soumahoro à l'occasion de la journée Autour du Centre #1, 7 juillet 2018
© Pierre Antoine

Performance de Ligia Lewis, Paul Maheke, Nkisi et Titilayo Adebayo à l'occasion de la journée Autour du Centre #1, 7 juillet 2018
© Pierre Antoine

DJ set de Nkisi à l'occasion de la journée Autour du Centre #1, 7 juillet 2018
© Pierre Antoine
À travers un corpus varié et souvent collaboratif comprenant performances, installations, son et vidéo, Paul Maheke se penche sur le potentiel du corps comme archive afin d'examiner comment se forment et se constituent la mémoire et l'identité. L’artiste est diplômé de l’École nationale supérieure d’arts de Cergy et du Open School East à Londres/Margate.
Parmi ses expositions individuelles figurent Acqua Alta, Galerie Sultana, Paris ; What Flows Through and Across, Assembly Point, Londres ; In Me Everything is Already Flowing, Centre, Berlin (toutes en 2017) ; I Lost Track of the Swarm, South London Gallery (2016). Il a, entre autres, participé aux expositions collectives suivantes : Ten Days Six Nights, Tate Modern, Londres ; Pavillon de la diaspora, 57e Biennale de Venise, Italie ; Posthuman Complicities, Akademie der Künste, Vienne (toutes en 2017) ; Slope-tend-big, Grand Union, Birmingham ; et Ways of Living, David Roberts Art Foundation, Londres (toutes deux en 2016). En 2018, Chisenhale Gallery (Londres) présentera sa première grande exposition solo dans une institution britannique.
Danielle Dean, artiste britannico-américaine d'origine nigériane, est diplômée de Central St Martins à Londres et du California Institute of the Arts de Los Angeles. Danielle Dean est ancienne élève de l’Independent Study Program du Whitney Museum de New York et de la Rijksakademie d'Amsterdam. Elle enseigne actuellement à la Cranbrook Academy of Art de Detroit.
Son travail porte sur la déconstruction des récits commerciaux et stratégies publicitaires qui jouent souvent un rôle surdéterminant dans la construction de soi. Elle tente d’en démêler les structures de pouvoir et d’assujettissement en réarticulant et combinant de façon critique ces éléments (slogans publicitaires, discours politiques mais aussi films d'animation ou séries télévisées) dans des œuvres vidéos et installations multimédias (www.danielledean.art).
Danielle Dean a présenté son travail à l’occasion d’expositions personnelles dont les plus récentes incluent True Red Ruin au Museum of Contemporary Art de Detroit (2018) et a shoe, a phone, a castle au Commonwealth and Council à Los Angeles (2017). Danielle Dean a aussi participé aux expositions collectives It Can Howl au Atlanta Contemporary Art Center (2016), Shifters à Art in General à New York (2016) et Made in L.A. au Hammer Museum à Los Angeles (2014). Son film True Red Ruin (Elmina Castle) fut présenté au Artist’s film international à la Whitechapel Gallery, Londres. À la fin de l’année, son travail sera montré au Stedelijk Museum à Amsterdam.