Chloé Royer
Se jouant des déséquilibres, l’artiste invente des postures qui ne vont pas de soi, des attelages qui n’ont rien d’évident, mais qui parviennent à exister grâce à la mise en contact des peaux ou des surfaces, aux stratégies de réparation, et aux soins qu’on leur porte.
Les hybrides inclassables qu’elle crée, aux confins du vivant et de l’objet, perturbent les taxonomies et troublent nos perceptions. Un dialogue intime se crée entre les différents éléments qui composent ses œuvres, ainsi qu’avec les spectateur·trice·s, engageant ces dernier·ère·s dans un rapport charnel avec la matière. Chloé Royer brouille les identités et apprivoise l’étrange.
Lauréate du prix FahrArt en 2021 pour We would survive but without skin, without touch, des sculptures installées dans le quartier de Walbeck en Rhénanie-du Nord- Westphalia (DE). En 2022, elle a tenu une exposition personnelle à la AKSS Fondation sur l’île de Spetses (Grèce), préparée par une résidence à Athènes avec AMA.
De septembre 2022 - juillet 2023 elle est résidence à la fondation Fiminco. La même année elle expose ses œuvres sur le parvis de la Villette.