Performance

The Complete Works, Nina Beier

vendredi 19 sept. 2025 de 19h à 19h40

samedi 20 sept. 2025 de 15h à 15h40

dimanche 21 sept. 2025 de 19h à 19h40

8 € tarif réduit - 15 € tarif plein

Réserver

What Follows Will Follow II, Yerba Buena Center for the Arts, San Francisco, 2010. Dancer: Muriel Maffre © Yerba Buena Center for the Arts

Créée en 2009, The Complete Works part d'une invitation faite à des danseur·euses professionnel·les à la retraite à performer une rétrospective des chorégraphies dansées tout au long de leur carrière.

La performance s'inscrit à la frontière entre l'espace mental - où chaque danseur·se ravive les souvenirs d'une carrière désormais achevée - et leur résonance physique, traduite en mouvements portés par la mémoire du corps.
 
Le public assiste ainsi au déploiement d'une mémoire cérébrale et musculaire, qui se heurte à des trous, des incapacités physiques, et se réécrit dans l'action. The Complete Works rend visible ce que l'on cherche généralement à cacher dans la danse : l'imperfection, la fatigue, les oublis et les effets du temps sur le corps.
 
La performance laisse place à une nouvelle chorégraphie, sculptée à partir de la mémoire. À l'occasion de la présentation à Lafayette Anticipations, Nina Beier fait appel à deux Étoiles de l'Opéra de Paris : Alice Renavand et Karl Paquette.

Distribution
Vendredi 19 septembre, 19h : Alice Renavand, danseuse Étoile de l'Opéra de Paris
Samedi 20 septembre, 15h : Alice Renavand, danseuse Étoile de l'Opéra de Paris
Dimanche 21 septembre, 19h : Karl Paquette, danseur Étoile de l'Opéra de Paris
Nina Beier sonde le monde matériel, exposant les récits sous-jacents contenus dans les objets quotidiens que nous produisons, acquérons, utilisons et jetons, afin d'examiner les dynamiques de pouvoir, la valeur et la représentation à l'échelle mondiale.

En s'intéressant à une variété de marchandises voyageant entre différents contextes géopolitiques, Beier défie, négocie et subvertit les tropes volatiles qu'elles véhiculent. Dans sa pratique sculpturale, les objets oscillent entre leur présence matérielle et leur image, défiant une perspective singulière.

Nina Beier a exposé au cours des deux dernières décennies et son travail a fait l'objet d'expositions dans des institutions majeures, notamment Lafayette Anticipations, Paris (2024) ; Art Sonje Center, Séoul (2023) ; le Hammer Museum, Los Angeles, Californie (2022) ; Pinacoteca Agnelli, Turin, Italie (2022) ; le High Museum of Art, Atlanta, Géorgie (2019) ; YUZ Museum, Shanghai, Chine (2018) ; Kunsthaus Zürich, Zürich, Suisse (2018) ; Walker Art Center, Minneapolis, Minnesota (2016) ; KW Institute for Contemporary Art, Berlin, Allemagne (2015) ; Centre Pompidou, Paris, France (2014 et 2013) ; Hamburger Bahnhof, Museum for Contemporary Art, Berlin, Allemagne (2011) ; Tate Modern, Londres, Angleterre (2012) et 2007) ; Kunsthalle Zürich, Suisse (2009) ; Institute of Contemporary Art, Londres (2008) ; Hayward Gallery, Londres (2008).

Son travail a fait l'objet d'expositions internationales majeures, notamment la Biennale de Lyon, France (2022) ; la Biennale de Busan, Corée (2022) ; la Biennale de São Paulo, Brésil (2021-2022) ; la 3e Biennale de Genève - Jardin des sculptures (2022) ; Glasgow International, Écosse (2021) ; la Biennale internationale d'art contemporain de Riga, Lettonie (2020) ; la 20e Biennale de Sydney, Australie (2016) ; la 13e Biennale de Lyon, France (2015) ; Performa, New York (2015). Elle a présenté son travail sur la High Line, à New York (2022) ; et a présenté des expositions individuelles à Rønnebæksholm, Danemark (2021) ; Spike Island, Bristol, Angleterre (2018) ; Kunstverein Hamburg, Allemagne (2015) ; Contemporary Art Centre (CAC), Lituanie (2015) ; Kunsthaus Glarus, Suisse (2014) ; DRAF, Londres (2014) ; Kunsthall Charlotten- borg, Danemark (2011) ; le Yerba Buena Center for the Arts, San Francisco, Californie (2011) ; Mudam, Luxembourg (2010) ; Contemporary Art Museum St. Louis (2010).

Alice Renavand est une danseuse française.

Après des études de danse au conservatoire de Saint-Cloud, Alice Renavand intègre en 1990 l’École de danse de l’Opéra de Paris, puis le corps de ballet en 1997, à 17 ans. Elle est promue coryphée en 2004, sujet en 2005 et première danseuse en 2012. En 2008, elle reçoit le prix de l’AROP. Elle est nommée Danseuse Étoile le 20 décembre 2013 à l’issue d’une représentation du Parc d’Angelin Preljocaj. Sur la tournée Black City Parade du groupe Indochine, elle danse dans la vidéo du titre « Wuppertal » projeté sur grand écran, et sur la  scène du Stade de France lors des deux concerts organisés par le groupe. Elle fait ses adieux à l’Opéra de Paris en 2023 dans le Boléro de Maurice Béjart, mais continue depuis de se produire sur des scènes internationales ou lors d’événements comme la cérémonie d’ouverture de la Coupe du monde de rugby 2023 aux côtés de l’acteur Jean Dujardin.

L’enseignement fait également partie de sa nouvelle vie notamment dans le cadre de missions pédagogiques mises en place par l’École de danse ou l’Académie de l’Opéra de Paris.

Alice Renavand est chevalier dans l’ordre des Arts et des Lettres et chevalier de l’Ordre National du Mérite.

Karl Paquette est un danseur français.

Il commence la danse au sein du cours de Max Bozzoni avant d’intégrer en 1987 l’École de danse de l’Opéra national de Paris. Il rejoint le corps de ballet en 1994, à l’âge de 17 ans, puis gravit les échelons : coryphée en 1996, sujet en 2000, premier danseur en 2001. Le 31 décembre 2009, à l’issue d’une représentation du Casse-Noisette de Rudolf Noureev, il est nommé Danseur Étoile.

Tout au long de sa carrière, il interprète les grands rôles du répertoire classique, néo-classique et contemporain. Il se distingue dans les ballets de George Balanchine, Maurice Béjart, Serge Lifar, Jerome Robbins, John Cranko, William Forsythe, John Neumeier, Jiří Kylián, Roland Petit, Angelin Preljocaj ou encore de Rudolf Noureev. Son interprétation sensible et incarnée des rôles majeurs – d’Albrecht à Oneguine, de Don José à Quasimodo – est saluée tant par le public que par la critique. Il participe également à plusieurs entrées au répertoire et créations à l’Opéra, parmi lesquelles Le Chant de la terre de Neumeier, La Source de Jean-Guillaume Bart, ou Wuthering Heights de Kader Belarbi.

Commandeur des Arts et des Lettres, il fait ses adieux à la scène le 31 décembre 2018 dans Cendrillon de Noureev, sur la scène de l’Opéra Bastille. L’année suivante, il signe la mise en scène du spectacle Mon Premier Lac des Cygnes, une adaptation à destination du jeune public présentée au Théâtre Mogador.

Depuis 2020, Karl Paquette transmet son expérience aux nouvelles générations en tant que professeur de danse à l’École de danse de l’Opéra national de Paris.