© Chloé Magdelaine

Dans le cadre de cette rencontre Dérives, Valentin Noujaïm revient sur les références motrices de son œuvre, à la fois filmique et plastique, qui interroge les relations de pouvoir en jeu dans la société française, à travers le prisme d'un idéal fort : l'amour révolutionnaire ou l'amour de la révolution.

Le travail de Valentin Noujaïm se concentre sur trois axes : les vies compressées, les vies oubliées, les vies déformées. Il donne vie à des personnages marginaux et étranges dans des univers parfois fantastiques, mélange les formats DV, 16 mm et numérique et utilise parfois des effets spéciaux.
 
Rencontre Dérives avec Madeleine Planeix-Crocker.
Valentin Noujaïm est diplômé en 2020 de l'école de cinéma de la Fémis dans le département scénario.

Il réalise un premier film documentaire, Avant qu'elle oublie Héliopolis, ainsi qu’un film expérimental, L'étoile bleue, soutenu par le Doha Film Institute et l'AFAC et présenté au Festival international Visions du Réel de Nyon (2020) en compétition international.

Son premier court métrage de fiction, Les Filles destinées, a été soutenu par le CNC et est actuellement en distribution. Lors de l’année 2021.22, il est en résidence à Artagon à Marseille et réalise une nouvelle vidéo et installation intitulée le Pacific Club, soutenue par le Doha Film Institute et la Région Ile-de-France.

En 2022.23, il est sélectionné pour le Salon de Montrouge à Paris ainsi que la Biennale Getting Real à Los Angeles. Il est également en résidence aux Ateliers Médicis à Paris, à la Villa Médicis à Rome en juin, et  "Guest student" à la Städelschule pour 3 semestres en vidéo et installation avec l’artiste irlandais Gérard Byrne.

Madeleine Planeix-Crocker est curatrice associée à Lafayette Anticipations.

Madeleine est également co-directrice de la Chaire "Troubles, Alliances et Esthétiques" aux Beaux-Arts de Paris et membre permanent du Conseil Scientifique de le Recherche de l’ESAD de Reims.

Diplômée de Princeton University en études culturelles, Madeleine a obtenu un Master spécialisé en Médias, Art et Création de HEC Paris et un Master 2 à l’École des Hautes Études en Sciences Sociales (EHESS). Elle y a porté un projet de recherche-création avec l’association Women Safe, où elle mène désormais un atelier de théâtre et d’écriture créative. Madeleine poursuit actuellement une thèse à l’EHESS (CRAL) autour des pratiques du faire-commun en performance contemporaine. 

Elle pratique la danse et le théâtre depuis l’enfance.