Projection Eric Baudelaire x INJA
mardi 16 déc. 2025 de 19h à 20h
Gratuite sur réservation
Dans le cadre de l'Atelier en Résidence, la Fondation présente une première version du nouveau film d'Éric Baudelaire, tourné à l'Institut National des Jeunes Aveugles (INJA) en collaboration avec des élèves malvoyantes ou non-voyantes qui filment leur quotidien avec leurs propres caméras.
Pour cette édition de l'Atelier en Résidence, la Fondation accompagne l'artiste dans la réalisation d'un film et d'un ensemble de sculptures conçus en collaboration avec des élèves de l'Institut National des Jeunes Aveugles (INJA).
Tourné au sein de l'établissement, le film s'appuie sur les images captées par les élèves, malvoyantes ou non-voyantes, qui documentent leur quotidien avec leurs propres caméras. Entre cinéma d'observation et création collective, le projet interroge la notion de regard et la manière dont se construisent les images lorsque la perception du monde s'appuie avant tout sur d'autres sens que la vue.
Il en résulte une expérience élargie de la perception, qui redéfinit le visible à travers celles qui, sans « voir », nous réapprennent pourtant à regarder.
Tourné au sein de l'établissement, le film s'appuie sur les images captées par les élèves, malvoyantes ou non-voyantes, qui documentent leur quotidien avec leurs propres caméras. Entre cinéma d'observation et création collective, le projet interroge la notion de regard et la manière dont se construisent les images lorsque la perception du monde s'appuie avant tout sur d'autres sens que la vue.
Il en résulte une expérience élargie de la perception, qui redéfinit le visible à travers celles qui, sans « voir », nous réapprennent pourtant à regarder.
Éric Baudelaire est artiste et cinéaste, diplômé d'un Bachelor of Arts de la Brown University de Providence (Etats-Unis). En 2012, il reçoit le prix Audi Talents Awards (catégorie Art contemporain) pour son oeuvre Enigma of memory: memory of enigma. Sa pratique comprend des photographies, des estampes, des performances et des publications qu’il incorpore à des installations autour de ses films.
Après s'être intéressé aux capacités de la photographie à représenter et à se distancier du réel, Eric Baudelaire emploie le texte et l'information en tant que matériaux, provoquant une rupture esthétique dans son oeuvre. L'artiste élabore une réflexion sur la construction d'images, la manipulation de documents et leur adaptation ou leur contradiction par rapport au réel.
Son oeuvre est également ancré dans un travail de recherche sur des sujets politiques, comme le périple de l’Armée Rouge Japonaise au Liban conduisant à la réalisation de deux longs métrages - L’Anabase de May et Fusako Shigenobu, Masao Adachi et 27 années sans images (2011) et The Ugly One (2013). Il a également réalisé plusieurs travaux sur l’Abkhazie, un état non-reconnu dans le Caucase, dans son projet photographique Les États Imaginés (2005), son film Letters to Max (2014) et une installation The Secession Sessions (2014). Ses longs métrages ont été sélectionnés au FID Marseille, aux festivals de Locarno, Toronto, New York et Rotterdam.
Ses dernières expositions personnelles ont eu lieu au Witte de With (Rotterdam), au Fridericianum (Kassel), au Berkeley Art Museum (San Francisco), à Bétonsalon (Paris), au Beirut Art Center (Beyrouth), à Gasworks (Londres), à La Synagogue de Delme (en Lorraine) et au Centre Pompidou (Paris). Son travail est présent dans les collections du Centre Pompidou (Paris), du Musée Reina Sofia (Madrid), du Macba (Barcelone), du MoMA et du Whitney Museum (New York).