Guillaume Ferran

« Je sais qu’on peut faire bien avec peu. Je ne suis pas du tout dans la surenchère d’équipements. La chanson et l’émotion priment ».
Ce goût pour le dépouillement, lui vient de son instrument de prédilection le piano, qu’il pratique depuis l’âge de quatre ans au conservatoire dont il est sorti avec plusieurs prix en classique, jazz et musique actuelle.
« J’ai l’impression que je peux tout raconter avec le piano. Il est devenu un prolongement de mon cerveau et c’est un instrument incroyablement polyvalent ».
Avec lequel il a d’ailleurs enregistré trois disques solos en 2017, 2019 et plus récemment l’album « Transclasse » paru le 25 avril 2025, dont les influences majeures prennent leurs sources chez Brahms, Debussy, Grieg ou plus récemment Keith Jarrett, avec pour enjeu de se servir de la théorie classique apprise au conservatoire pour composer des morceaux qui résonnent dans le contemporain.
Les compositions de Guillaume trouvent naturellement leur place quand il s’agit de signer la bande originale de séries telles que Calls (Timothée Hochet), Escort Boys (Ruben Alves) et des films Marie-Line et son juge (Jean-Pierre Améris) et Brûle le sang (Akaki Popkhadze). En 2024, il est gratifié d’un Pégase pour la création du meilleur univers sonore du jeu-vidéo Jusant (Don't Nod).
Quand il compose pour l’image, Guillaume Ferran aime que la musique raconte ce qu’on ne voit pas à l’écran. Selon lui, il faut que la musique soit capable d’allier les opposés. Voilà qui pourrait d’ailleurs résumer son approche générale du travail.