Anakonda, 2019 © Pierre Antoine
Anakonda évoque deux êtres vivants colossaux : l’un, composé d’une plaque de cuir ramollie par la chaleur et l’humidité puis séchée, enveloppe l’autre, un rocher issu de la carrière de Fontainebleau, qui fournit notamment les pavés de Paris.
Traditionnellement symbole de protection, cet enveloppement renvoie ici davantage à une lente mise à mort déclinée en trois temps : la chasse, l’ingestion, la digestion.